Devenir plâtrier auto entrepreneur

Vous cherchez à devenir plâtrier auto-entrepreneur, mais vous ne savez pas par où commencer ? Cette profession est une voie prometteuse pour ceux qui souhaitent travailler de manière indépendante et se constituer une clientèle fidèle. Dans cet article, nous explorerons les prérequis nécessaires pour entrer dans cette profession, ainsi que les revenus possibles en tant que travailleur indépendant. Nous vous donnerons également des informations utiles sur la profession pour vous aider à démarrer votre entreprise avec succès.

Prérequis pour la profession

La profession de plâtrier auto-entrepreneur requiert une excellente condition physique, une grande dextérité et une solide expertise technique en matière de matériaux et de techniques de pose et de finition. Il est aussi essentiel de connaître les différents matériaux utilisés en plâtrerie, tels que le plâtre, le staff, le stuc et le béton, ainsi que les différentes techniques de pose et de finition. En ce qui concerne l'étude de marché, le plâtrier auto-entrepreneur doit être en mesure d'évaluer la demande pour ses services dans sa région et de déterminer la concurrence pour fixer des prix compétitifs.

En termes de budget prévisionnel, le plâtrier auto-entrepreneur doit prendre en compte les coûts de l'équipement, des matériaux, de la main-d'œuvre et des frais généraux tels que les frais de location de bureau et de véhicule, dont certains pourront être remboursés par le client en tant que frais de débours.

Les conditions pour exercer l’activité

En tant que plâtrier auto-entrepreneur, vous devez respecter un ensemble de conditions réglementaires pour exercer votre métier en toute légalité :

• Carte d'ambulant : si vous travaillez en dehors de votre commune de domiciliation, vous serez considéré comme un auto-entrepreneur artisan ambulant et devrez obtenir une carte d'artisan ambulant ;
• Habilitation électrique : si vous devez intervenir sur des installations électriques, vous devez obtenir une habilitation spécifique pour les travaux hors tension (B0, B1, etc.) ou sous tension (BN, BR, etc.) ;
• Qualifications supplémentaires : selon les équipements que vous utilisez pour votre travail, comme une plateforme élévatrice, un chariot élévateur ou des échafaudages roulants, vous devrez obtenir une habilitation dédiée pour chaque équipement (CACES).

Votre auto-entreprise de la création à l’exercice !

Pour se lancer en tant que plâtrier auto-entrepreneur, voici les étapes à suivre :

• Inscription en ligne : la création d'une auto-entreprise de plâtrerie doit être effectuée en ligne. Nous vous invitons à simplifier cette procédure en vous rendant sur notre plateforme ;
• Immatriculation : une fois l'activité créée, il est impératif de s'inscrire au RM (Répertoire des Métiers) dans le mois qui suit. Si le plâtrier auto-entrepreneur vend également des fournitures à ses clients, il doit également s'enregistrer au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) ;
• Respect des plafonds : le chiffre d'affaires maximum pour un auto-entrepreneur artisan est de 188 700 € en totalité. Toutefois, pour la main-d'œuvre, les revenus ne doivent pas dépasser 77 700 €, ces deux plafonds n'étant pas cumulables ;
• Paiement des charges : l'auto-entrepreneur est imposé à 12,3 % pour la revente de fournitures et à 21,2 % pour la main-d'œuvre, sur la base du chiffre d'affaires réellement encaissé. Il est important de noter que l'imposition est basée sur les encaissements et non sur les facturations ou le bénéfice ;
• Informations clients : si le plâtrier auto-entrepreneur travaille pour des particuliers, il est tenu de fournir certaines informations, telles que son taux horaire, ses prix toutes taxes comprises, les frais de déplacement, etc. Il doit également fournir un devis pour toute prestation supérieure à 150 €, ou si le client en fait la demande. Une facture doit être émise après chaque chantier ;
• Autres obligations : en plus de tenir à jour un registre des achats et un livre des recettes, l'auto-entrepreneur doit ouvrir un compte bancaire dédié à son activité si pendant deux ans d’affilés, son chiffre d'affaires excède 10 000 €.

Pour simplifier vos démarches administratives pour devenir plâtrier auto-entrepreneur (inscription, modification, gestion, et cessation), n’hésitez pas à utiliser notre plateforme.

Revenus possibles

Le plâtrier auto-entrepreneur a la possibilité d'offrir des tarifs horaires ou des tarifs au m² pour ses services. Le coût horaire moyen varie généralement entre 20 € et 30 €, tandis que le tarif au mètre carré peut varier de 40 € à 90 €. Toutefois, le coût exact dépendra de divers facteurs tels que la nature des travaux à effectuer, l'expérience et la renommée du plâtrier.

Infos sur la profession en auto-entrepreneur

En tant que plâtrier auto-entrepreneur, vous êtes chargé de la préparation des murs et des plafonds en second œuvre, c'est-à-dire après que la menuiserie et la maçonnerie soient achevées. Les tâches quotidiennes d'un plâtrier comprennent aussi la pose d'enduits sur les surfaces murales, de plafond et de sol pour obtenir une surface lisse en vue d'une finition ultérieure par le peintre.

le plâtrier auto-entrepreneur est également responsable de la construction de cloisons avec des matériaux prêts à poser tels que des plaques de plâtre, des briques ou de l'aggloméré, ce qui les qualifie alors de plâtriers-plaquistes. L'isolation des séparations est également une des missions du plâtrier, qui pose divers matériaux isolants. Enfin, un plâtrier peut également être amené à décorer les surfaces, en créant des moulures ou des éléments décoratifs dans le mur.

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