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Devenir maçon auto entrepreneur

Devenir maçon auto entrepreneur
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Un maçon expérimenté a la possibilité de s’établir à son compte. Si cette perspective vous attire, vous aurez besoin de vous enregistrer pour exercer légalement en tant que maçon auto entrepreneur. Dans cet article, vous trouverez toutes les informations à connaître pour vous lancer dans l’entrepreneuriat en toute simplicité.

Ce qu’il faut savoir sur le métier de maçon auto-entrepreneur

Le maçon a un rôle important. Cet auto-entrepreneur intervient pour s’assurer de la bonne marche d’un chantier dont il a la charge. Sa principale mission consiste à poser les premières fondations d’une construction. Le maçon auto entrepreneur effectue aussi le montage des éléments porteurs, dont les linteaux, les poutres et les murs.

Toutefois, son intervention ne se limite pas aux résidences privées. Le maçon peut aussi prendre en charge les constructions commerciales et les bâtiments industriels. Plus couramment, il peut intervenir pour la construction, l’entretien, le rétablissement ou la rénovation de structures publiques.

Par conséquent, le maçon doit savoir s’adapter à différents cahiers des charges. S’il intervient d’abord sur le « squelette » d’une construction, il peut aussi s’occuper d’installer les ouvertures des bâtiments.

L’auto-entrepreneur peut fournir d’autres services en fonction de sa spécialisation. Ainsi, il peut proposer des prestations de :

  • Coffrage, qui participe à la solidité de la construction grâce à la pose d’éléments en métal, en béton armé et/ou en bois ;
  • Travaux de finition après le gros œuvre terminé, comprenant la fabrication des murs et des façades, ainsi que des traitements adaptés des surfaces

Les formations à suivre pour devenir maçon auto entrepreneur

Pour devenir expert en maçonnerie, il est indispensable de suivre des formations adaptées. En effet, le métier de maçon auto entrepreneur est une activité réglementée. Pour pouvoir exercer, le micro entrepreneur doit avoir une certification professionnelle.

Depuis 2017, le professionnel doit remplir certains prérequis. S’il n’a pas de Certificat d’aptitude professionnelle ou de Brevet d’études professionnelles, il doit :

  • Avoir exercé plus de 3 ans ;
  • Avoir décroché un titre professionnel ;
  • Avoir un diplôme dans le domaine qui l’intéresse

Ainsi, la personne qui désire se lancer en auto-entreprise en maçonnerie pour opter entre un CAP Maçonnerie, un CAP Constructeur en béton armé du bâtiment et un CAP constructeur en ouvrages d’art. En fonction de sa spécialisation, il pourra compléter ses compétences avec des connaissances en ferraillage, en béton, en branchements ou en boiseries.

Il peut également renforcer ses acquis en prenant un Brevet Professionnel après son CAP. Le futur maçon peut se tourner vers un BP maçon, un BP Métiers de la pierre, un BP métiers de la piscine. D’autres alternatives sont possibles, dont celles de prendre un Bac pro pour devenir technicien du bâtiment spécialisé en organisation et réalisation du gros œuvre ou en interventions sur le patrimoine bâti.

Les obligations à remplir pour devenir maçon auto-entrepreneur ?

Pour obtenir le statut d’auto entrepreneur, le maçon doit commencer par déposer votre dossier d’inscription auprès de la CMA dont il dépend. Parmi les documents qui officialisent la création de l’auto-entreprise, il y a le formulaire P0 CMB (Cerfa n°15253*08) qui doit être rempli. Ce formulaire est disponible auprès de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.

A noter que la démarche est obligatoire pour pouvoir se faire remettre un numéro de SIRET. Par conséquent, l’auto entrepreneur ne doit pas négliger cette étape s’il souhaite obtenir son numéro d’immatriculation au répertoire des métiers.

Autrefois, le stage de préparation à l'installation était obligatoire. Cependant, les futurs artisans peuvent désormais choisir de le suivre facultativement. Cette formation est fortement conseillée à tout entrepreneur pour l’aider à acquérir les bases de la gestion d'entreprise.

Les assurances indispensables au maçon auto entrepreneur

Pour pouvoir exercer son activité, l’auto entrepreneur spécialisé en maçonnerie doit souscrire une assurance décennale. Cette garantie est obligatoire pour tout artisan qui intervient dans la réalisation d’un ouvrage. Selon la Loi Pinel du 18 juin 2014, l’auto-entrepreneur dans le secteur du BTP doit offrir cette couverture pour tous les chantiers sur lesquels il a été présent.

L’assurance décennale n’est pas une simple précaution. Elle renseigne sur la solidité de l’ouvrage et couvre les dommages susceptibles de le rendre impropre à son utilisation. Comme son nom l’indique, elle engage l’auto entrepreneur pendant 10 ans dès la livraison du chantier. Par conséquent, la micro entreprise doit prévoir un budget annuel à cet effet. Elle aura également l’obligation d’afficher les informations contractuelles de son assurance sur tous les documents utiles.

L’assurance de la Responsabilité Civile Professionnelle

La profession de maçon auto entrepreneur étant réglementée, la micro entreprise doit aussi disposer d’une assurance RC PRO. Cette couverture de la responsabilité civile professionnelle protège le professionnel tout au long de son activité entrepreneuriale. Grâce à cette garantie, le maçon qui travaille en auto entrepreneur est couvert si son intervention a été à l’origine d’un dommage pour le client ou pour ses biens. La couverture proposée au maçon sera calculée en tenant compte de plusieurs critères. Son assurance se basera sur l’ensemble de ses activités, son expérience, ou encore sur sa localisation géographique pour établir ses calculs.

FAQ

Quelles sont les qualités requises pour devenir maçon auto-entrepreneur ?

Exercé en auto-entreprise, le métier de maçon nécessite une excellente capacité d’adaptation. En effet, le professionnel doit avoir une excellente condition physique et ne pas rechigner aux tâches les plus complexes. Il doit aussi être force de proposition et avoir le sens de l’organisation pour assurer ses responsabilités.

Pourquoi le label RGE est-il utile au maçon auto-entrepreneur ?

Pour tout maçon désirant devenir auto-entrepreneur, il est utile d’obtenir le label RGE. En étant « Reconnu Garant de l'Environnement », il peut justifier la qualité et la conformité de ses interventions, quel que soit le type de chantier qu’il prend en charge.

Quel est le plafond de chiffre d’affaires pour le maçon auto-entrepreneur ?

Comme tout artisan, le maçon qui travaille en micro-entreprise doit respecter un plafond de chiffre d’affaires. Son activité ne doit pas lui rapporter plus de 188 700 € par an. Sur ce total, seuls 77.700 € doivent provenir de la main-d’œuvre.

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