Devenir archéologue auto entrepreneur

Fouilles, recherches, gestion de chantier, travail en équipe, le métier d’archéologue est à la fois fascinant et intriguant. Afin de comprendre dans quelles mesures il est possible d’exercer le métier d’archéologue en tant qu’auto-entrepreneur, retour sur les différentes formalités relatives à l’exercice de cette profession.

S’inscrire comme archéologue auto-entrepreneur : informations, étapes et documents

Quelques informations sur le statut de l’archéologue auto-entrepreneur

Un archéologue qui exerce comme auto-entrepreneur sera désigné par un code APE. Ce dernier, délivré par l’Insee, sert à identifier la nature de l’activité principale de l’auto-entrepreneur. Pour les archéologues indépendants, le code APE généralement attribué est le 7220Z - Recherche-développement en sciences humaines et sociales.

L’activité d’archéologue indépendant est considérée comme une profession libérale. Cela signifie que l’auto-entrepreneur devra respecter un certain plafond chaque année concernant son chiffre d’affaires. De plus, il devra également payer des cotisations sociales.

Les étapes pour créer sa micro-entreprise

Les archéologues qui ouvrent une micro-entreprise bénéficient de plusieurs avantages. La création mais aussi la gestion de l’auto-entreprise est à la fois facile et rapide. En passant par Les nouveaux patrons, les archéologues peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement personnalisé tout au long de leurs démarches. Pour créer son auto-entreprise, il faut suivre les démarches d’inscription en ligne en :

• renseignant son identité ;
• remplissant les formulaires requis ;
• complétant les informations nécessaires ;

Afin de mieux comprendre les démarches d’inscription, retour sur les documents essentiels concernant la création d’une micro-entreprise pour les archéologues.

Les documents relatifs à la création d’une micro-entreprise

Quand on ouvre sa micro-entreprise, plusieurs documents peuvent être nécessaires. Parmi les documents importants à avoir lorsque l’on crée sa micro-entreprise en tant qu’archéologue il y a notamment :

• les documents d’identité : carte d’identité, passeport, titre de séjour en cours de validité, etc.

   

• les attestations sur l’honneur pour certifier l’authenticité des documents ;

Mais ce n’est pas tout. Quand on crée sa micro-entreprise, on reçoit plusieurs documents qui vont jouer un rôle primordial dans la gestion de l’entreprise. Voici donc une liste non exhaustives des documents que l’archéologue auto-entrepreneur va recevoir à l’issue de la création de sa micro-entreprise :

• son numéro d’immatriculation (Siret) ;
• son code APE ;

Ces informations doivent être conservées précieusement par l’archéologue car elles lui seront utiles pour gérer son entreprise.

Salaires des archéologues auto-entrepreneur

La rémunération des auto-entrepreneurs

Les auto-entrepreneurs ne sont pas rémunérés comme les salariés. En effet, ils n’ont pas de revenus fixes chaque mois. Au contraire, leurs revenus varient considérablement d’un mois à l’autre. Et pour cause : les auto-entrepreneurs facturent leurs clients pour chaque prestation.

En d’autres termes, si un auto-entrepreneur réalise beaucoup de missions dans le mois, il aura des revenus relativement importants tandis que s’il effectue peu de missions, ses revenus pourront être assez faibles.

Mais le nombre de prestations n’est pas le seul facteur de variation. En effet, les archéologues indépendants vont pouvoir déterminer le montant de leurs prestations, et ce, en fonction de plusieurs paramètres, à commencer par leur niveau de formation.

Des salaires qui dépendent de la formation suivie ?

Plus un auto-entrepreneur est formé plus, il peut présenter des tarifs élevés à ses clients. La formation fait en effet partie des éléments qui permettent de justifier une augmentation des tarifs.

Pour rappel, les archéologues peuvent suivre les formations suivantes :

• une licence d’histoire de l’art parcours archéologie ;
• un master archéologie sciences de l’archéologie ;
• un master recherches en archéologie ;
• un master d’histoire de l’art et archéologie ;

Le tarif des prestations de l'auto-entrepreneur va aussi dépendre de l’expérience du professionnel. Plus un archéologue aura de l’expérience, plus il sera rémunéré. En effet, l’ancienneté est gage de qualité, d’expertise, de savoir-faire et de savoir-être. Ainsi, l’archéologue expérimenté sera plus rémunéré qu’un archéologue en début de carrière. Cela signifie entre autres que l’archéologue devra veiller à proposer des tarifs adaptés à ses clients.

Des salaires qui dépendent de la nature des missions de l’archéologue ?

Enfin, les revenus des archéologues qui exercent leur activité en tant qu’auto-entrepreneurs dépendront du contenu des missions qu’ils devront réaliser : fouilles, recherches, analyses, repérages, collecte d’informations, etc. En effet, certaines missions pourront prendre plus de temps que d’autres, nécessiter un certain matériel ou encore un travail d’équipe. En fonction de tous ces paramètres, le prix de la prestation pourra varier.

Les revenus de l’archéologue en quelques chiffres

Un archéologue qui débute touche en moyenne 1500 euros par mois. Après quelques années, son salaire pourra atteindre les 3500 euros par mois.

Les débouchés pour les archéologues

Continuer ses études pour se spécialiser

La formation pour les archéologues ne s’arrête pas au bac + 5. En effet, après le master, les jeunes travailleurs ont la possibilité de continuer à se former en préparant un doctorat. Celui-ci, qui se prépare généralement en 3 ans et permet d’obtenir un niveau bac + 8, offre la possibilité aux archéologues de devenir de véritables spécialistes.

Par exemples, les archéologues peuvent faire un doctorat en lien avec :

• l’archéologie et les sciences de l'Antiquité ;
• les mondes romain et médiéval ;
• le monde byzantin ;

Bien évidemment, il existe d’autres domaines de spécialisation. Mais le jeune archéologue a aussi la possibilité d’évoluer hors des murs de l’université.

S’orienter vers le secteur de la culture

Les archéologues peuvent évoluer rapidement et travailler dans le secteur de la culture, du patrimoine ou encore passer des concours de la fonction publique. En effet, les archéologues peuvent travailler dans des musées ou encore pour des services du patrimoine. Ils peuvent par exemple travailler pour la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Ils seront alors en charge d’étudier, de préserver et de promouvoir les différents sites archéologiques.