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Véritable intermédiaire, le courtier est un fin négociateur qui accompagne et conseille ses clients. Si vous aussi vous désirez vous lancer dans la profession de courtier, découvrez dès à présent les différentes informations clefs à retenir : compétences, formations, obligations, statuts juridiques, salaires et opportunités professionnelles, on vous explique tout.
Le métier de courtier : compétences, formations et règlementations
Les formations pour devenir courtier
Il est possible de travailler comme courtier dans différents domaines d’activité tels que :
- les assurances ;
- la banque ;
- l’immobilier ;
- ou encore la finance.
De fait, il est possible de se former de différentes manières.
Voici quelques exemples de formations qu’il est possible de faire pour devenir courtier :
- l’un des BTS suivants : assurance / banque, conseiller de clientèle / négociation et digitalisation de la relation client / management commercial opérationnel - bac + 2 ;
- l’un des BUT techniques de commercialisation avec différents parcours business international : achat et vente / business développement et management de la relation client / stratégie de marque et événementiel / marketing et management du point de vente / marketing digital, e-business et entrepreneuriat - bac + 3 ;
- un programme Grande Ecole comme : le diplôme de l’ESCP, de l’IPAG, de TBS ou encore de l’EDHEC - bac + 5 ;
- un master : en finance / en assurance / en banque - bac + 5 ;
Professions règlementées et formations obligatoires
En somme, de multiples formations permettent de se spécialiser et de se former au métier de courtier. En effet, cette profession nécessite de suivre une formation pour plusieurs raisons.
Premièrement, certains secteurs d’activité sont règlementés, ce qui implique d’avoir obtenu un diplôme ou bien d’avoir au moins trois ans d’expérience professionnelle dans le secteur d’activité en question.
Deuxièmement, le métier de courtier requiert des qualités et des compétences très spécifiques que les professionnels peuvent acquérir via leurs formations.
Les obligations relatives au métier de courtier
Avant de créer votre entreprise et de travailler comme courtier, il est important de connaitre les différentes obligations concernant votre activité. Les courtiers ont l’obligation de s’inscrire à l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance).
Cette inscription coûte 25 euros et permet aux entrepreneurs de travailler légalement. À l’issue de l’inscription, un numéro composé de 8 chiffres est remis au courtier. Ledit numéro doit impérativement apparaître sur les différents documents officiels. Les professionnels doivent renouveler leur inscription tous les ans.
Les compétences des courtiers
Pour comprendre les compétences du courtier, il faut comprendre quelles sont ses principales missions. Un courtier, quel que soit son secteur d’activité, aura pour objectif principal de conseiller ses clients et de les aider à choisir la meilleure offre possible. Ainsi, un courtier devra :
- faire preuve d’un grand sens de l’écoute, afin de comprendre les demandes et les attentes de ses clients ;
- avoir une certaine aisance relationnelle afin de pouvoir communiquer efficacement avec ses clients ;
- connaitre avec précision son domaine d’activité ;
- avoir de réelles compétences de négociateur ;
- savoir s’exprimer avec brio ;
Quel statut pour travailler comme courtier ?
Le métier de courtier est ouvert à la micro-entreprise. Mais ce régime fiscal est-il la meilleure option pour travailler en tant que courtier ?
Les avantages de la micro-entreprise
Devenir auto-entrepreneur présente tout un panel d’avantage. Entre autres, l’auto-entreprise est simple à gérer. Les auto-entrepreneurs doivent simplement penser à effectuer leur déclaration de chiffre d’affaires, conserver les documents officiels (factures et autres), s’acquitter de leurs cotisations sociales et s’assurer que leurs revenus annuels (CA) ne dépassent pas un certain montant.
Créer son auto-entreprise en seulement quelques étapes
Si vous désirez créer votre auto-entreprise, vous n’aurez pas beaucoup de démarches à effectuer. En effet, pour ouvrir sa micro-entreprise, il faut procéder comme suit :
- se rendre sur une plateforme en ligne (par exemple sur la plateforme des nouveaux patrons) ;
- indiquer quelques renseignements sur votre identité et sur votre future entreprise ;
- avoir sous la main une copie de votre carte d’identité ;
- choisir votre mode de déclaration de revenus - mensuel / trimestriel ;
- sélectionner votre système d’imposition ;
- déterminer l’adresse du siège social de votre entreprise ;
Vous obtiendrez également votre numéro de Siret (14 chiffres) qui devra figurer sur l’ensemble des documents relatifs à votre auto-entreprise.
Opter pour une micro-entreprise ou pour un autre statut juridique ?
Les courtiers auront plutôt intérêt à ne pas opter pour la micro-entreprise. En effet, ce régime fiscal n’est pas le plus adapté à la profession de courtier. En revanche, il y a d’autres statuts juridiques qui sont plus adaptés au métier de courtier comme les SASU, les SARL, les EURL ou encore les SAS.
Salaires et débouchés pour les courtiers
Les revenus des courtiers
Les courtiers ne perçoivent pas toujours des revenus fixes. En effet, le salaire d’un courtier va dépendre dans un premier temps de son secteur d’activité puisque les revenus peuvent varier grandement d’un domaine à l’autre. Par exemple, un courtier en banque ne gagnera pas le même salaire qu’un courtier en immobilier ou qu’un courtier en assurance. Mais il est toutefois possible d’établir une moyenne. Les salaires des courtiers débutants sont généralement de 2000 euros par mois. Après plusieurs années d’expérience, les courtiers peuvent gagner jusqu’à 6000 euros par mois.
Les différentes carrières de courtiers
Une fois encore, les perspectives pour les courtiers dépendent de leur secteur d’activité. Les courtiers qui travaillent dans le secteur de la finance peuvent s’orienter vers des carrières de consultant en finance, tandis que d’autres peuvent travailler pour des cabinets de courtage ou bien se lancer dans une carrière internationale et travailler pour des cabinets internationaux.
Les questions les plus fréquentes
Le courtier indépendant doit-il prendre une RC pro ?
Le courtier indépendant doit-il prendre une RC pro ?
Oui, les courtiers auto-entrepreneurs doivent souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle afin d’être couverts en cas de problème.
Le courtier auto-entrepreneur doit-il obligatoirement respecter le plafond de CA imposé ?
Le courtier auto-entrepreneur doit-il obligatoirement respecter le plafond de CA imposé ?
Oui, comme tous les auto-entrepreneurs, le courtier qui opte pour le régime fiscal de la micro-entreprise doit impérativement respecter le plafond en vigueur.
Faut-il parler une langue étrangère pour pouvoir exercer comme courtier ?
Faut-il parler une langue étrangère pour pouvoir exercer comme courtier ?
Comme pour de nombreux secteurs d’activité, la maîtrise de l’anglais est devenue presque indispensable. Les courtiers qui désirent travailler dans des cabinets internationaux auront donc tout intérêt à maitriser au moins cette langue.