Les meilleurs métiers en auto entrepreneur dans la restauration

Toute personne qui désire se lancer en tant qu’auto-entrepreneur dans la restauration doit trouver la meilleure approche pour réussir son activité. Le secteur vous intéresse, mais vous ne savez pas quel métier exercer ? Pour l’auto entrepreneur qui désire se lancer dans ce milieu, les possibilités sont nombreuses.

La restauration, un secteur accessible à l’auto-entrepreneur

Comme une grande majorité d’activités, plusieurs professions dans la restauration sont accessibles à l’auto-entrepreneur. En effet, il y a plusieurs activités qui peuvent être menées avec le statut d’auto-entrepreneur. Le statut fonctionne sous le régime de la micro-entreprise, ce qui facilite les démarches des personnes désirant travailler en indépendants.

Si travailler dans le secteur de la restauration en auto-entrepreneur attire, c’est aussi parce que le statut est intéressant. Son régime fiscal et sa réglementation juridique offrent de multiples avantages. Pour autant, la micro-entreprise n’est pas le régime recommandé si vous désirez ouvrir un restaurant. Par conséquent, la liste des métiers de restauration accessibles sous ce statut reste limitée.

Le principal intérêt de commencer en tant que micro-entreprise consiste à tester un projet avant de créer une société. En vous lançant en tant qu’auto-entrepreneur, vous avez aussi la possibilité d’étudier la pertinence de votre business plan et de le corriger en cas de nécessité.

Pourquoi devenir micro-entrepreneur dans la restauration ?

En règle générale, les métiers de la restauration s’exercent avec un statut de SAS ou de SARL. En choisissant la micro-entreprise, vous pouvez exercer sans embaucher des salariés. Grâce à ce statut, vous pouvez limiter votre chiffre d’affaires et ne pas subir les inconvénients d’autres statuts juridiques.

Avantages du statut d’auto-entrepreneur

Se lancer en tant qu’auto-entrepreneur est à envisager si vous souhaitez vivre de votre passion. En tant qu’indépendant, vous avez la possibilité de choisir vos missions et vos contrats. Il n’est donc pas rare que l’auto-entrepreneur dans la restauration se déplace, travaille avec plusieurs entreprises, intervient auprès des particuliers ou travaille depuis sa cuisine.

Ce statut lui permet également de définir ses horaires et la qualité de ses prestations. Ainsi, les contraintes ne sont pas les mêmes que pour un restaurant classique. L’auto-entreprise offre une plus grande liberté fiscale. Cette liberté se ressent aussi sur les réglementations sanitaires. Pour se faire un nom dans le domaine, il doit avoir connaissance des fondamentaux du métier.

Ce statut a aussi l’avantage d’être facile à créer. En quelques clics, le restaurateur auto-entrepreneur peut créer sa micro-entreprise et exercer légalement.

Les métiers de la restauration à exercer avec un statut d’auto-entrepreneur

La très grande majorité des métiers de la restauration peuvent être exercés sous un régime de micro-entreprenariat. Le choix de l’activité dépendra donc de vos préférences, de vos compétences et du projet professionnel que vous souhaitez mener.

Les postes en cuisine sont fréquemment retenus. En effet, il est possible de s’établir chef cuisinier en auto-entreprise pour un événement ou pour des extras. De même, l’auto-entrepreneur peut travailler en tant que second de cuisine. Ce poste est idéal pour les cuisiniers qui souhaitent élargir leurs compétences et gagner en expérience. Avec un statut de micro-entreprise, le second de cuisine aura la possibilité d’apprendre auprès de chefs de renom.

Pour les personnes qui possèdent une spécialisation culinaire, ce régime juridique permet d’exercer en tant que chef de parti. Ce poste peut être exercé en alternance dans plusieurs restaurants.

L’auto-entrepreneur qui n’a pas ou peu d’expérience dans le domaine de la restauration peuvent assister le chef en tant que commis de cuisine. Il est également possible de se tourner vers les métiers du nettoyage en devenant plongeur auto-entrepreneur.

D’autres alternatives à envisager :

• Serveur, pour assurer le service en salle, de la présentation de la carte à l’encaissement du paiement ;
• Commis de salle, dédié à la mise en place du service, au nettoyage et aux tâches de préparation ;
• Maître d’hôtel, qui veille à la bonne organisation des équipes et de la qualité du service ;
• Chef de rang, qui assure la qualité de service sur l’ensemble des tables dont il a la charge ;
• Pâtissier, dédié à la confection des pâtisseries pour des commandes spécifiques, pour les besoins d’un restaurant ou d’une boutique ;
• Pizzaiolo, travaillant uniquement à la préparation de pizzas ;
• Barman, l’indispensable préparateur de boissons qui veillera à la disponibilité des breuvages proposés à la carte ;
• Hôte d’accueil, en charge de l’accueil et de la redirection des clients du restaurant

Le choix du métier que vous exercerez en auto-entrepreneur doit aussi tenir compte des contraintes. À noter que les attributions et les obligations varient d’un emploi à l’autre. Par conséquent, l’auto-entrepreneur devra choisir une activité dont il maîtrise les bases.

La facturation pour l’auto-entrepreneur dans la restauration

Le mode de facturation pour l’auto-entrepreneur en restauration suit les mêmes règles que pour toutes les micro-entreprises. Le document est rédigé après la prestation. Pour être valide, il doit avoir été précédé d’un devis signé.

Comme pour toute entreprise commerciale, la facture émise par l’auto-entrepreneur en restauration doit présenter des mentions obligatoires. Outre l’identité du prestataire, il doit faire mention de la dénomination de l’auto-entreprise, de son numéro de Siret et de l’adresse de son siège social. Le document doit aussi comporter les contacts, les coordonnées du client, la ville de la greffe auprès de laquelle l’entreprise est enregistrée, ainsi que les détails du service fourni. La facture sera complétée par :

• Les dates d’exécution de la prestation et sa durée ;
• Les honoraires demandés par l’auto-entrepreneur ;
• Le mode de paiement retenu par le client ;
• La date et l’échéance
• Une mention de la TVA si la taxe n’est pas facturée

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