Devenir chocolatier auto entrepreneur

Inscription, compétences, perspectives, voici les informations essentielles à retenir avant d’ouvrir son auto-entreprise de chocolaterie.

Devenir fabricant de confiseries : les étapes à suivre

Le métier de chocolatier

Le fabricant de chocolat indépendant est chargé de créer des confiseries à base de cacao. Pour cela, le chocolatier sélectionne lui-même les matières premières, réalise ses propres recettes et ajoute sa touche personnelle au moment de la décoration. Réel artisan, le chocolatier est aussi un esprit créatif doté d’un excellent sens de la communication. En effet, il sera amené à travailler avec précision mais aussi à commercialiser ses produits. Ainsi, le chocolatier est un professionnel rigoureux et polyvalent.

La procédure administrative pour devenir chocolatier

Pour pouvoir créer sa micro-entreprise de chocolatier, il faut respecter quelques étapes. Il est possible de créer son auto-entreprise en passant par différentes plateformes. Avec Les nouveaux patrons, les démarches sont simplifiées, de la création à la cessation d’activité. Afin d’ouvrir sa micro entreprise, il faut recevoir son numéro de SIRET. Pour cela, il faut tout simplement procéder à l’inscription en ligne en se munissant de tous les documents administratifs officiels requis et en renseignant certaines informations demandées. Une fois la procédure entamée et le dossier accepté, l’auto-entrepreneur reçoit son numéro de Siret ainsi que le code APE qui correspond à son activité. Dans le cas des auto-entrepreneurs chocolatiers, le code APE est 158K.

Faire une étude de marché avant d’ouvrir son entreprise

Se lancer comme chocolatier indépendant implique de se renseigner en amont de la création de sa micro-entreprise. Il s’agit en effet d’un secteur très concurrentiel. Entre autres, les jeunes chocolatiers indépendants devront effectuer des recherches pour comprendre :

• à quelle concurrence ils ont affaire ;
• quels sont les potentiels clients ;
• quels sont les tarifs moyens sur le marché, etc.;

Cette étape est primordiale car elle permet aux jeunes professionnels d’avoir un aperçu global de la réalité économique du secteur de la chocolaterie.

Comment vivre de son métier de chocolatier ?

Le fonctionnement des revenus des chocolatiers auto-entrepreneurs

Comme tous les auto-entrepreneurs, les chocolatiers n’ont pas de revenus stables. En effet, parce qu’ils facturent à la prestation, leurs revenus mensuels vont varier en fonction du nombre de missions qu’ils auront réalisées. De même, le salaire des chocolatiers indépendant pourra varier en fonction du type de prestation.

D’une manière générale, les chocolatiers peuvent toucher environ 3000 euros par mois si leur entreprise fonctionne bien. Mais afin qu’une entreprise prospère, il est essentiel de respecter certaines étapes et certaines règlementations. Explications.

Proposer des services de qualité

Afin qu’une entreprise de chocolaterie fonctionne, il faut que celle-ci se démarque. Et pour cela, quoi de mieux que de choisir des matières premières de qualité et de proposer des produits originaux ? En effet, le chocolatier confiseur est en charge de plusieurs étapes dans la création de ses produits. C’est lui qui va déterminer les produits qu’il souhaite utiliser pour réaliser ses confiseries.

C’est également lui qui va devoir créer ses recettes, préparer les différentes sucreries. Enfin, il devra aussi s’atteler à la décoration de ses chocolats. Autrement dit, le chocolatier doit faire preuve aussi bien d’un savoir-faire technique que d’un certain sens de l’esthétisme. En tant que profession artisanale, le métier de chocolatier implique de maîtriser l’ensemble des techniques relatives à l’exercice de cette profession mais nécessite aussi une certaine créativité.

Plus les services proposés seront de qualité, plus le chocolatier pourra prétendre à des tarifs élevés. Ainsi, afin de pouvoir obtenir un salaire plus intéressant, le fabricant de sucrerie doit gagner en notoriété.

Comment gagner en notoriété en tant que chocolatier indépendant ?

Les formations essentielles pour devenir un bon chocolatier

Pour être en mesure de proposer des services de qualité et pour être un bon chocolatier-confiseur, il faut avoir suivi une formation bien spécifique. Il est possible de se former au métier de pâtissier dès la 3e.

En effet, il est possible de suivre un CAP chocolatier-confiseur qui permettra de découvrir l’ensemble des bases fondamentales de ce métier.

Il est également possible de faire une formation dans ce secteur en faisant une mention complémentaire (après l’année de CAP) en pâtisserie et confiserie.

Le métier de chocolatier peut également se préparer au moment du bac. En effet, plusieurs bacs professionnels permettent de spécialiser dans le secteur de la chocolaterie comme par exemple le Brevet Technique des Métiers (BTM) chocolatier-confiseur.

Enfin, après le bac, il est possible de faire un Brevet de Maitrise (BM) chocolatier-confiseur.

Les formations jouent aussi un rôle dans la détermination des montants des prestations. En effet, plus un professionnel peut témoigner d’un certain niveau de formation, plus il pourra proposer de manière justifiée des tarifs importants. En effet, de nombreux clients sont rassurés par la présence de diplômes.

Si les formations sont nécessaires pour se faire un nom dans le milieu, ce n’est pas l’unique manière. En effet, afin de pouvoir obtenir de nombreux clients et faire prospérer sa micro-entreprise, il faut trouver un moyen de faire connaître ses prestations de chocolatier.

Faire connaître ses prestations en tant que chocolatier

Afin de fidéliser sa clientèle et d’obtenir de nouveaux clients, il est important de mettre en avant ses services. Pour cela, les chocolatiers-confiseurs auto-entrepreneurs ont plusieurs moyens. Ils peuvent dans un premier temps faire connaitre leurs services via un site internet. Largement utilisés, les sites internets permettent en effet de se faire connaitre et de créer de vastes réseaux. Quelle que soit la méthode choisie, le fabricant de chocolat va devoir faire preuve d’originalité mais surtout d’un très bon sens de la communication afin d’obtenir de nouveau clients et de fidéliser cette clientèle.

Les questions les plus fréquentes