Devenir boucher auto entrepreneur

Avant même de se lancer dans une carrière de boucher en tant qu’auto-entrepreneur, il faut bien penser son projet. Il est nécessaire de se renseigner sur les différentes activités, les différentes perspectives d’évolution dans le secteur, sur les différentes stratégies commerciales, etc. Voici quelques informations pour comprendre comment entreprendre une carrière de boucher indépendant.

La procédure pour devenir boucher indépendant

Créer sa micro-entreprise pour démarrer son activité de boucher

Pour pouvoir travailler comme boucher indépendant, il est nécessaire de créer sa micro-entreprise. Les nouveaux patrons aident à la réalisation des démarches. Pour lancer son activité, il suffit de suivre une procédure simple. Il faut dans un premier temps réunir l’ensemble des documents nécessaires et se munir notamment de son justificatif de domicile et de sa carte d’identité. Une fois la procédure d’inscription lancée, il faut attendre d’obtenir son numéro de SIRET avant de pouvoir commencer à pratiquer.

Bien choisir son secteur d’activité

Lors de la procédure de création d’une micro-entreprise, il faut bien déterminer au préalable le secteur d’activité. Les bouchers qui exercent en auto-entrepreneur peuvent travailler aussi bien dans le domaine de l’achat-revente que dans le secteur de la prestation de service. Cela dépend des activités proposées. Cette distinction est déterminante puisqu’elle a un impact direct sur les revenus du professionnel. En effet, le plafond de chiffre d'affaires annuel n’est pas le même en fonction de ces deux branches.

Le boucher auto-entrepreneur exerce donc une activité commerciale et artisanale.

Les revenus perçus par les bouchers indépendants

Les revenus moyens des bouchers

Exercer comme boucher en auto-entrepreneur, ce n’est pas la même chose que de travailler comme salarié. Un boucher qui a sa propre entreprise ou sa propre société ne percevra pas de revenus mensuels fixes. En tant que prestataire, le boucher indépendant facture à la mission. Il est donc rémunéré en fonction des prestations qu’il fait. D’un mois à l’autre, il peut avoir des revenus relativement différents. Généralement, les revenus moyens d’un boucher se situent entre 1800 euros et 2600 euros par mois. Mais une fois encore, ces revenus peuvent varier. Explications.

Déterminer le juste montant de ses prestations lorsque l’on est boucher

Les bouchers indépendants, au même titre que les autres auto-entrepreneurs, fixent eux-mêmes leurs tarifs. Si cela peut sembler en certains points être un avantage, c’est également une affaire de précision. En effet, le professionnel de la viande ne détermine pas ses tarifs au hasard. Ces derniers doivent se baser sur plusieurs critères tels que :

• les années d’ancienneté ;
• la qualité des prestations proposées ;
• les années de formations effectuées en amont ;
• les prix pratiqués par les concurrents alentour.

Ainsi, plus un professionnel aura de notoriété, plus il pourra être en mesure de proposer des tarifs relativement élevés. De même, le fait d’être diplômé peut être un argument qui justifie le montant des factures.

Les évolutions possibles en tant que boucher indépendant

Continuer à se former dans son secteur d’activité

Il est possible d’envisager une évolution de carrière en se formant davantage. Une formation complémentaire peut permettre à l’entrepreneur de renforcer certaines compétences et d’élargir ses activités. Cela peut aussi lui permettre d’évoluer dans d’autres secteurs. Voici donc un rappel sur les différentes formations qui existent pour se former en tant que boucher.

Les CAP, CTM, MC et CQP :

• Ces formations permettent de se former rapidement et efficacement ;
• Elles permettent d’acquérir les bases nécessaires relatives au métier de boucher ;

Les Bacs Pro et Brevets Professionnels :

• Ils permettent de se former après un CAP ou bien tout simplement dès le début du lycée ;

Enfin, des formations existent également après le bac. En effet, il est possible de suivre une licence professionnelle commerce et distribution qui permet de développer des compétences dans le secteur commercial.

Ainsi, grâce aux formations, il y a de multiples perspectives d’évolution pour les bouchers indépendants.

Travailler dans le secteur industriel

L’une des possibilités pour évoluer en tant que boucher est de s’orienter vers le secteur agro-alimentaire. En effet, celui-ci permet au boucher de travailler par exemple en grande surface en tant que chef de rayon.

Ouvrir son propre commerce

Les bouchers indépendants qui exercent des prestations de services ont la possibilité par exemple d’ouvrir leur propre boucherie en créant leur société. Bien que cela implique d’avoir les fonds nécessaires, cela peut être une perspective intéressante. En ayant sa propre boucherie, le professionnel devra faire preuve d’un certain sens relationnel, mais aussi d’un grand professionnalisme. Il devra notamment être en mesure de renseigner ses clients sur les différentes viandes qu’il vend.

Des perspectives pour les esprits créatifs

Quand on est boucher indépendant, on a aussi la possibilité de faire parler sa créativité. Le métier de boucher n’implique pas uniquement de choisir les viandes, de les découper et de les vendre. Il s’agit d’une profession qui peut nécessiter de faire preuve non seulement d’un certain savoir-faire artisanal, mais aussi d’une forme de créativité.

En effet, le boucher indépendant a la possibilité de se former au métier de traiteur. Il devra alors avoir les mêmes compétences que le boucher à savoir :

• une connaissance approfondie de ses produits ;
• être en mesure de prodiguer des conseils à ses clients ;

Il devra aussi faire preuve d’ingéniosité en proposant des produits préparés tels que des terrines ou encore des rillettes, etc. Ainsi, le boucher indépendant a la possibilité de devenir un véritable créateur de saveurs.

Lorsque vous changez de secteur ou que votre profession évolue, pensez à vous assurer que vous respectez bien les différents plafonds. Autrement, il sera nécessaire de changer de statut et d’opter pour une entreprise plus grande comme une SAS ou une SARL.

Les questions les plus fréquentes