1. Guide de la micro-entreprise

  2. Le top des métiers en auto entrepreneur

  3. Auto entrepreneur dans le commerce

  4. Dropshipping et auto entrepreneur

Dropshipping et auto entrepreneur

Dropshipping et auto entrepreneur
LNP - Fond

Le dropshipping a gagné une belle réputation dans le monde du e-commerce. Parce qu’il nécessite peu d’investissement, il s’adapte très bien au statut d’auto entrepreneur. Vous envisagez de devenir e-commerçant ? Nous vous expliquons comment obtenir le statut d’auto entrepreneur pour bien démarrer votre activité. Dans ce guide, vous trouverez sur quelle plateforme réaliser votre inscription et par où commencer.

D’abord, un mot sur le dropshipping

Avant de commencer une activité d’e-commerçant en dropshipping, il est important de comprendre ce système de vente. Commençons par définir précisément en quoi il consiste et pourquoi il est en vogue. Il faut d’abord savoir que le dropshipping se définit comme une organisation tripartite. Cette caractéristique le rend fructueux pour l’e-commerçant.

Il repose, en premier lieu, sur l’activité des clients qui commandent en ligne. Lorsque ces achats se font sur le site e-commerce de l’auto-entrepreneur, ce dernier passe à son tour commande auprès de son fournisseur. En effet, l’e-commerçant en dropshipping n’a pas de stocks physiquement disponibles. Son activité se base uniquement sur la transmission des commandes. Il reviendra ensuite au fournisseur de s’occuper des livraisons.

Le grossiste fournisseur s’occupe également de la gestion des stocks. Il versera ensuite une commission à l’auto entrepreneur auprès duquel la commande a été passée. Par conséquent, l’e-commerçant en dropshipping veille seulement à écouler les produits qu’il propose. Parce que les produits ne lui appartiennent pas, l’auto entrepreneur en dropshipping n’a pas besoin d’avoir un local de stockage.

Ainsi, toutes les tâches logistiques sont assurées par le fournisseur, que ce soit la préparation des colis ou leur envoi. Certains grossistes proposent de personnaliser le packaging pour y apposer l’identité de l’e-commerçant. L’activité de l’e-commerçant est donc celle d’un intermédiaire. À ce titre, son rôle se résume à la mise en ligne d’un catalogue. Toutefois, il s’engage aussi à fournir un service après-vente. Pour exercer cette activité, l’e-commerçant est tenu de mentionner l'identité de l’hébergeur.

La boutique en ligne, un indispensable au dropshipping

Créer une boutique en ligne est le principal investissement à faire pour débuter en dropshipping. Cette plateforme est en tout point semblable à celle d’un site de e-commerce traditionnel. Dans cette démarche, la mise en ligne du catalogue nécessite la création d’une fiche unique pour chaque produit. Cela évitera les pénalisations liées à l’utilisation de textes dupliqués.

L’e-commerçant en dropshipping doit ensuite optimiser sa plateforme en y intégrant des modules de paiement ou de partage. Notez également que le site de vente doit afficher plusieurs informations obligatoires. Celles-ci comprennent les conditions générales d’utilisation, les diverses mentions légales et la politique de confidentialité de la plateforme.

La création de la micro-entreprise

L’e-commerçant doit créer sa micro entreprise pour pouvoir exercer légalement. Cette étape se complète en quelques clics. Il commence par déclarer son activité en contactant les institutions sociales et fiscales dont il dépend. Pour s’enregistrer, des informations comme l’identité du demandeur, une copie d’une pièce d’identité à jour et la nature de l’activité seront demandées. L’auto entrepreneur doit définir la domiciliation de son lieu d’exercice. Celle-ci peut être son adresse physique, une société de domiciliation ou encore l’adresse d’un centre d’affaires.

L’e-commerçant effectuera ces démarches sur la plateforme de L'Urssaf, dans la partie réservée aux auto entrepreneurs. Le formulaire d’inscription peut y être rempli gratuitement. Après quelques jours, l’e-commerçant en dropshipping reçoit son numéro de Siret. Celui-ci regroupe son numéro d’enregistrement SIREN et le code APE dont il aura besoin tout au long de son activité.

Les obligations de l’auto entrepreneur en dropshipping

En optant pour un régime d’auto-entreprise, l’e-commerçant en dropshipping doit tenir compte de certains impératifs. Il faut savoir que son métier ne peut exploiter l’activité immobilière, les œuvres artistiques rémunérées ou la location d’un matériel durable. Notons également que le chiffre d’affaires est plafonné. Pour des activités commerciales, cette limite est de 170 000 € Hors Taxe de CA par année civile. Au-delà de ce statut, l’e-commerçant est dans l’obligation de changer de statut. Rappelons également que l’auto entrepreneur ne peut embaucher de personnel. En ce qui concerne la TBA, elle n’est ni récupérable ni facturable.

Le salaire de l’e-commerçant en dropshipping en tant qu’auto entrepreneur

La rémunération de l’auto entrepreneur en dropshipping est définie par le nombre de ses ventes. S’il ne réalise aucun chiffre d’affaires, son salaire sera nul. En moyenne, l’e-commerçant qui réalise des ventes quotidiennes peut espérer toucher 2 000 € brut par mois. Certains revenus seront bien plus importants, quand d’autres seront moins élevés. Ainsi, c’est uniquement le succès du site de vente qui déterminera le salaire que l’auto entrepreneur peut se verser.

La juridiction compétente pour l’auto entrepreneur en dropshipping

L’auto entrepreneur exerce généralement sans assistance. En conséquence, il doit être en mesure d’affronter les litiges liés à son activité. Il est donc important de se protéger contre les clients malhonnêtes. Cette protection commence par l’émission d’un devis pour toute prestation demandée. En retour, le client et le fournisseur doivent donner leur accord sur les termes de l’achat.

Si toutes les factures et les bons de commande émis sont détaillés et validés, l’e-commerçant peut avoir des recours en cas d’impayés. Ces procédés lui permettent de demander une mise en demeure ou d’intenter un procès en cas de conflits. Ainsi, le dropshipper auto entrepreneur peut demander l’intervention d’un juge du tribunal de commerce. Il peut également en référer au tribunal d’instance pour obtenir une injonction de payer.

Les questions les plus fréquentes

L’auto entrepreneur peut directement créer son site de vente sur les plateformes spécialisées. C’est le cas de Shopify, qui reste une des plus grandes références en création de boutiques en ligne. Cet éditeur est apprécié pour son ergonomie et son accessibilité. La mise en ligne de votre page de vente se fait moyennant abonnement mensuel.

Suivre une formation n’est pas obligatoire pour faire du commerce en ligne. Pour devenir expert en dropshipping, il est toutefois conseillé d’acquérir des connaissances en comptabilité et en commerce. Ces compétences faciliteront la tenue de vos livres de comptes.

Avoir une assurance professionnelleoffre une garantie à l’auto entrepreneur d’être couvert en cas de dommages causés à autrui. Cette solution lui permet de conserver son patrimoine personnel. Notons toutefois que l’assurance n’est pas obligatoire pour les activités commerciales.

Dans la même catégorie
Devenir auto entrepreneur e-commerce