Devenir auto entrepreneur e-commerce

La création d’une plateforme de e-commerce est idéale pour commencer une activité de vente. Pour le micro-entrepreneur, tenir une boutique en ligne offre plus d’avantages que d’inconvénients. Mais avant de lancer son activité, l’auto-entrepreneur en e-commerce doit remplir certains prérequis. En effet, la mise en place de son activité requiert une formalisation de son statut. Dans cet article, vous trouverez ce qu’il faut savoir pour devenir auto-entrepreneur dans le e-commerce.

Peut-on faire du e-commerce en auto-entrepreneur ?

Le e-commerce fait partie des activités qu’il est possible d’exercer en auto-entrepreneur. Toutefois, le choix de ce statut n’est pas courant.il offre certains avantages. En optant pour ce régime, le vendeur en ligne peut proposer différentes prestations.

Dans la majorité des cas, les auto-entrepreneurs en e-commerce se spécialisent dans la vente de biens ou des produits de sa création. Vaisselle, vêtements, accessoires, produits high-tech, décoration… la micro-entreprise peut proposer différents articles ou se spécialiser dans un seul type de produit.

Dans d’autres cas, ils peuvent aussi proposer une vente de services ou des prestations spécifiques. Il peut s’agir de cours, de coaching ou de services à la personne. Enfin, la plateforme peut aussi être une simple vitrine. Dans ce dernier cas, il peut être utile à un prestataire de service, qu’il soit expert en réparation informatique ou graphiste.

Les conditions à remplir pour devenir auto-entrepreneur dans le e-commerce

Pour démarrer son activité, l’auto-entreprise de e-commerce doit s’enregistrer sur le site de l’État. En effet, il doit avoir un statut juridique pour pouvoir mener son activité légalement.

Avant de lancer son commerce en ligne, il doit disposer d’un statut d’auto-entrepreneur. Pour le futur e-commerçant, la déclaration est à effectuer auprès de la Chambre de commerce. L’auto-entrepreneur peut gagner du temps en réalisant les démarches sur le site du réseau de l’Urssaf. En choisissant ce statut, le professionnel bénéficie de divers avantages, dont des exonérations fiscales spécifiques à son domaine d’activité.

Compléter la déclaration à la CNIL

Les personnes qui font des achats sur internet ont généralement besoin de fournir certains renseignements pour faire valider leurs commandes. Si elles sont enregistrées automatiquement, ces informations personnelles sont aussi retenues pour connaître le profil des prospects. Bien qu’un site de e-commerce puisse les utiliser, elles restent des données protégées. Ainsi, l’auto-entrepreneur doit déclarer la collecte à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés pour la rendre légale.

Plus qu’une simple précaution, cette étape est encadrée par le Règlement Général sur la Protection des Données. Outre les prérequis, la déclaration de collecte de données engage l’auto-entrepreneur dans le e-commerce à certaines obligations. Il doit notamment faire mention de sa politique de gestion des données et proposer un formulaire de contact sur son site de vente. Il doit également les renseigner sur sa politique de gestions des données personnelles et sur ses conditions générales de vente.

Pour effectuer cette déclaration auprès de la CNIL, il suffit de remplir un formulaire sur le site de la structure. Le dossier sera complété par le numéro de SIRET de la micro-entreprise. L’e-commerçant doit aussi fournir son code APE fourni par l’INSEE. Une fois enregistré, l’auto-entrepreneur reçoit une notification avec les mentions qu’il doit afficher dans ses conditions de vente.

L’e-commerçant auto-entrepreneur a des obligations légales

Toute personne qui désire devenir auto-entrepreneur dans le e-commerce doit connaître les obligations légales du métier. En France, le vendeur en ligne doit avoir connaissance du code de la consommation. Par conséquent, il doit respecter le délai de rétractation et la durée de livraison accordés aux acheteurs.

La taxe sur la valeur ajoutée pour l’auto-entrepreneur dans le e-commerce

En tant qu’auto-entrepreneur, l’e-commerçant profite d’une comptabilité allégée. Toutefois, celle-ci doit détailler ses revenus et les éléments fiscaux en rapport avec son activité. Dans le cas de la vente en ligne, l’auto-entrepreneur est exempt de la TVA.

Pour tenir les comptes de son activité, il s’engage à enregistrer quotidiennement toutes ses recettes. L’auto-entrepreneur dans le e-commerce doit également procéder à l’enregistrement de ses achats. De ce fait, il lui est interdit d’appliquer la TVA sur les prix de ses produits ou de ses services si le système de taxation est mentionné dans les conditions générales de vente.

L’auto-entrepreneur dans le e-commerce peut aussi vendre sur les marketplaces

S'il n’a pas les moyens de créer sa propre plateforme de vente, l’auto-entrepreneur dans le e-commerce peut aussi s’inscrire sur les marketplaces. Ces plateformes sont uniquement dédiées à la vente de différents produits. En plus d’être accessibles au grand public, elles offrent une gestion facilitée qui profitera au vendeur. Par conséquent, les marketplaces peuvent être une option intéressante pour l’auto-entrepreneur qui désire rendre ses services plus accessibles.

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