Devenir DJ auto entrepreneur

Devenir DJ est un rêve d’adolescent pour de nombreuses personnes. Entre le désir de vivre de sa passion et l’idée d’évoluer dans un monde très sélect, beaucoup choisissent de se lancer. Si votre rêve est de devenir la prochaine sensation musicale en soirée ou en boîte de nuit, ce métier est peut-être fait pour vous. Ce guide vous renseigne sur les démarches à entreprendre pour concrétiser ce projet. Vous découvrirez les qualités nécessaires pour devenir DJ, mais également le salaire que vous pouvez espérer toucher en tant qu’auto entrepreneur.

Devenir DJ en auto entrepreneur

Comme de nombreux métiers que vous pouvez mener en auto entrepreneur, celui de DJ peut s’exercer à temps plein ou à temps partiel. Dans le second cas, il se fera donc en parallèle de votre activité principale. Par conséquent, le régime d’auto entreprise est idéal, car il vous permet de profiter d’une gestion simplifiée.

Les démarches pour s’enregistrer en tant que DJ auto entrepreneur

Pour vous enregistrer en tant que DJ en micro-entreprise, vous aurez besoin de faire une déclaration de votre début d’activité. Les démarches ne prennent que quelques minutes, car elles se font directement sur le lien dédié de l’URSSAF. Il est également possible de vous rapprocher d’un Centre de Formalités des Entreprises pour y déposer votre dossier.

Bien que le métier de DJ auto entrepreneur soit une activité de service, elle est considérée comme commerciale. En conséquence, il est impératif de se faire immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).

Pour remplir ces démarches, vous aurez simplement à choisir le statut de micro-entrepreneur. Vous bénéficierez automatiquement des régimes fiscaux et sociaux allégés. Ici, l’auto entrepreneur peut choisir de remplir ses déclarations de CA par mois ou par trimestre. Ses cotisations sociales seront ensuite estimées en fonction de ce choix.

L’auto entrepreneur peut opter pour un prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu ou demeurer au régime de base. Dans le premier cas, il s’engage à régler en même temps l’impôt et les cotisations sociales, qui représentent 1,7% du CA. Dans le second cas, un abattement de 50% est appliqué pour déterminer les bénéfices. Ceux-ci seront intégrés aux autres revenus pour être imposés dans la tranche marginale.

La déclaration à la SACEM, une étape à ne pas négliger

La Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique est l’organisme qui collecte et redistribue les droits d’auteurs musicaux. Dès qu’il diffuse ou exploite une musique soumise aux droits d’auteur, il doit régler les droits d’auteurs. Si le DJ auto entrepreneur en réfère à l’organisateur d’événement, c’est celui-ci effectuera la déclaration et réglera les droits d’auteur. Il s’agit d’une démarche obligatoire, dès que l’événement est autre que familial.

De même, le DJ peut s’inscrire auprès de cet organisme dès qu’il possède des titres qu’il souhaite protéger. Notons que la SACEM possède un régime spécial pour les DJ remixeurs : pour les remix en direct, le DJ peut toucher des droits. Ceux-ci s’appliquent uniquement aux arrangements qu’il a effectués. Pour bénéficier de cet avantage, il faut toutefois être affilié à l’Agessa ou à la Maison des Artistes ; ce qui supprime le statut d’auto-entrepreneur.

Les qualités nécessaires pour devenir DJ auto entrepreneur

Le métier de DJ porte sur un univers de divertissement et de convivialité. Ainsi, le professionnel doit avoir le sens du partage. Il doit également avoir de l’enthousiasme et être à l’aise avec le contact relationnel.

Que ce soit pour des animations de mariage, un festival ou un événement d’entreprise, il doit être en mesure de divertir son auditoire. Souvent, sa tâche se résume à diffuser de la musique ou à mixer des morceaux pour créer un univers musical. Quelles que soient ses préférences, il doit d’abord avoir une passion pour la musique. De plus, il est impératif d’avoir un sens artistique bien aiguisé !

Le DJ qui travaille en auto entrepreneur doit également avoir de la résistance physique. Contrairement à une idée répandue, le métier est physiquement exigeant. Il requiert souvent de travailler le soir, de se déplacer, d’être disponible les week-ends et les jours fériés. De plus, le DJ reste debout plusieurs heures d’affilée pour les besoins de l’animation.

Se former pour devenir DJ ?

Depuis quelques années, les aspirants DJ peuvent intégrer des écoles spécialisées. En France, celles-ci sont de plus en plus nombreuses. Toutefois, il n’est pas indispensable d’avoir fait des études pour exercer cette profession. Les écoles de Disc-Jockey reçoivent des candidats dès le collège et le niveau d’études peut atteindre le bac +3.

Parmi les structures les plus réputées, nous retrouvons les Centres de Formation Professionnelle de la musique. Les CFPM sont présents dans toutes les régions françaises. Pionniers en la matière, ils sanctionnent les études par des diplômes reconnus par les professionnels de l’événementiel.

D’autres établissements privés, dont l’UCPA à Lyon, proposent aux élèves d’acquérir toutes les compétences nécessaires à ce métier. Outre le mixage, vous pourrez y apprendre le MAO et l’animation, ou encore le travail de la lumière.

Il est également possible de choisir des formations courtes ou d’apprendre en autodidacte. En effet, plusieurs DJ auto entrepreneurs ont acquis leurs connaissances sur le terrain. Néanmoins, cela demande autant de rigueur que d’adaptabilité.

La rémunération du DJ auto entrepreneur

En auto entreprise, le DJ touche une moyenne de 500 à 1000 € par mariage. Il peut choisir de devenir résident dans un club et facturer entre 200 et 400 € la soirée. Pour les prestations ponctuelles, le salaire avoisine 150 €. Bien entendu, ces montants seront bien plus importants pour des festivals ou des événements d’envergure.

Les débouchés du métier

Les débouchés du DJ auto entrepreneur dépendent de son désir d’évolution. Il peut se spécialiser dans les événements familiaux, les fêtes d’entreprise ou encore dans les événements publics. Le DJ peut aussi collaborer avec des stations de radio, des établissements ou des chaînes de boîte de nuit.

FAQ